J’entame avec ce billet une série d’articles sur mes difficultés en tant que nouvel auteur, j’ai avancé depuis et ma plume s’est affinée, je partage donc les points noirs qui ont jalonné mon parcours et justifié des relectures à n’en plus finir!
Premier thème: « On est un con ».
D’abord, la définition du Grand Robert:
Pronom personnel indéfini de la 3e personne, invariable, faisant toujours fonction de sujet.
Pourquoi ne pas utiliser un tel pronom?
- D’abord, parce qu’il génère une incertitude dans l’esprit du lecteur. C’est qui on?
- Ensuite, parce que les phrases avec « on » sont souvent mal construites, hasardeuses.
Un exemple tiré de mon ouvrage:
- Avant : À t’entendre on croirait que les gens qui tenaient les rênes de notre système à cet instant étaient parfaits.
- Après, en essayant de construire une phrase plus directe : À t’entendre, nos dirigeants de l’époque étaient parfaits.
Quelle est donc l’attitude à avoir face à un « on », la plupart du temps, j’essaie de le remplacer en construisant différemment la phrase.
Jean-Baptiste Pratt