Lecture : Les royaumes du mur, R. Silverberg

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Ce livre aura été un voyage comme peut en proposer Jules Verne dans ses nombreuses épopées. Dans un village proche d’une montagne gigantesque, chaque année sont envoyés quarante volontaires qui ont pour but de rejoindre leurs dieux dans leur palais majestueux. Poilar observe une cérémonie de départ à l’âge de quatorze ans et il décide de partir aussi. C’est chose faite huit ans plus tard. Il dirigera le groupe à travers de nombreux dangers qui seront l’occasion pour chacun de se révéler. L’occasion aussi de découvrir ce monde étrange que représente la montagne, magique et surprenant.

Sceptique au début du roman, je me suis rapidement laissé emporter et la fin m’a laissé avec un brin de tristesse. C’est typiquement une histoire de monde, où le héros traverse un univers pour nous le faire découvrir et se découvrir. Il semble aussi que l’auteur dévoile son point de vue sur la religion. À lire. Du coup je vais me lancer sur un autre de ses ouvrages phares : The book of skulls.

Jean-Baptiste Pratt

2 Commentaires

  1. Les Territoires du Nord du Pakistan appartiennent à ces rares régions du monde à déployer un paysage montagneux, le plus vaste de la planète, d’une beauté à vous couper le souffle, qui vous fait ressentir qu’humainement vous êtes tout petit face à cette nature d’une puissance indescriptible. L’Himalaya pakistanais, peu connu en dehors des alpinistes professionnels, regroupe cinq géants de 8 000 m d’altitude (le K2 – 8 611m, le Broad Peak – 8 051 m, le Gasherbrum II – 8 035 m, le Gasherbrum I – 8 068 m et le Nanga Parbat – 8 126 m), 140 sommets de plus de 7 000 m et 300 de quelque 6 000 m. La population y est accueillante et prête à vous aider en toute situation ou à vous offrir du thé lors de vos arrêts passagers. Visite guidée de Chilas à la frontière chinoise, un paradis pour les amoureux de la montagne ! La construction de la Karakoram highway (achevée en 1978) à travers le Kohistan, Gilgit et Hunza a permis de faciliter l’accès à ces régions du Nord. Karakoram, qui signifie littéralement « montagne noire », évoque tous les dangers que cette voie représentait avant son existence. Pourtant, dès le IIe siècle av. J.-C., une partie importante de la Route de la soie passait par là. Des marchands, des pèlerins chinois et des missionnaires bouddhistes venus de Gandhara et de Swat empruntaient déjà ce chemin.

    • Il semble que vous y avez voyagé au moins une fois ! L’auteur s’en est-il inspiré pour son ouvrage ? Dommage que l’intérêt de ce magnifique ouvrage naturel soit devenu plus militaire qu’admiratif.

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