Conseil : Mise en garde contre les éditions Terriciaë

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Alors, je vais faire un message assez court pour aujourd’hui, un avertissement contre une maison d’édition qui n’en est pas vraiment une… Les éditions Terriciaë.

Je vous laisse visiter leur page réservée aux auteurs qui souhaitent envoyer un manuscrit et me contente de faire un focus sur la toute dernière phrase de la dite page :

« Nous informons les auteurs que les manuscrits retenus par notre maison d’édition font l’objet d’un contrat à compte d’éditeur, cependant, pour répondre à une demande croissante, une souscription de départ est demandée »

Voilà où le bât blesse, à partir du moment où l’on vous demande de l’argent, ce n’est plus un contrat à compte d’éditeur, mais un compte d’auteur déguisé. Ajoutez à ça la multitude de collections, de titres sortis, le site assez moche et vous vous rendrez compte que, si vous souhaitez vraiment trouver un éditeur qui fasse son travail, il faut passer votre chemin.

Je vous ajoute en lien un sujet de forum qui traite de cette maison d’édition, il est très important de vous renseigner avant de signer un contrat, de vous fier aux informations apportées par le site internet, et SURTOUT de ne rien avoir à payer, dès que vous payez, ce n’est plus un contrat d’édition !

Jean-Baptiste Pratt (le juriste cette fois-ci)

PS : un lien vers un sujet de forum où des auteurs évoquent cette maison d’éditions.

PS 2 : Comme dit dans ma longue dernière réponse à un message violent (provenant de la ville de Salon-de-Provence), les commentaires agressifs seront supprimés sans que j’y réponde. Je pense avoir dit ce qui devait l’être et chacun doit pouvoir décider en fonction des éléments à sa disposition. L’objectif de cet article était d’informer les auteurs des dangers potentiels de choisir l’édition à compte d’auteur avec Terriciaë, mais aussi avec toute autre « maison d’édition». Elle est remplie, en tout cas sur cet article. Si j’ai l’air sec c’est que je suis un peu fatigué par ce genre de réactions ! Voilà 😉 Mais ça va bien.

Edit du 9 novembre 2012 : L’article sur les arnaques communes du monde de l’édition a enfin été rédigé, et il est disponible en cliquant ici.

39 Commentaires

  1. Bonjour, j’ai le contrat dans les mains, Il me demande 25 souscriptions et m’affirment sur le contrat que 2000 exemplaires (pour commencer) seront éditer. Alors, je me dis: les 25 de départ de toutes façons seront achetés par mes amis, ma famille. A partir de là, pourquoi pas se laisser tenter?

    • Je n’ai pas vraiment travaillé avec eux, donc je n’en sais pas plus, mais je dis simplement qu’au regard du nombre de collections, d’ouvrages, de la taille de la structure et des avis que j’ai pu lire le forum (lien en bas de l’article), il vaut mieux éviter de signer. Quels est la clause de rémunération pour commencer (si cela vous gêne vous pouvez m’écrire en privé via la page contact) ?

      • J’ai ete et suis tjs edite par éd Terriciae. Je n’ai jamais eu un centime des livres vendus. Pire je n arrive même plus a acheter des exemplaires. Aucune reponse aux appels. Des fantômes! En proces avec la maison, je ne crois pas qu il
        edite 2000 ex. Un conseil: fuyez

  2. Bonjour, je suis édité par les éditions Terriciae… Hormis le fait qu’il est très difficile de joindre l’éditeur (il est seul avec des bénévoles pour faire tourner la baraque) je n’ai pour l’instant rien à reprocher, bon ok bémol pour les épreuves de corrections ! Certes, un grand nombre d’auteurs et de collections, mais c’est une petite structure indépendante, il a donc besoin de choix s’il veut avoir un retour suffisant. Deux milles tirages pour des jeunes auteurs, c’est plutôt très bien. Les droits sont de 8 % (idéal donc), quant aux souscriptions, pas de loup là-dessous, c’est une méthode courante chez les petits éditeurs. Les messages de doutes lus sur les divers sites datent, depuis un à deux ans les choses évolues chez T, et avouons le, il existe peu de remarque sur cette maison, pour ma part je récidive, et me tiens au courant quand au paiement des droits par un autre auteur qui devrais bientôt en savoir plus. Si un problème doit survenir ce sera dans ce domaine. Bonne soirée.

    • D’abord merci de votre commentaire, cela permet d’éclairer différemment le sujet, et si cela se passe bien pour vous tant mieux. Bonne soirée.

  3. Je me suis laissé tenter par cette maison d’édition et peux clairement affirmer qu’elle n’a rien de professionnel du tout. Son directeur joue la carte de la facilité à tous les niveaux et ne fait strictement rien pour promouvoir les ouvrages, et peut même se montrer menaçant… C’est l’auteur qui doit faire tout le boulot, limite du porte à porte. Ces gens-là ne visent qu’à se faire du fric sur la crédulité des autres, et le pire, c’est que ça marche. J’ai été assez lucide pour ouvrir les yeux sur cet aspect et passé à autre chose. Donc, si vous cherchez du sérieux, passez votre chemin…

    • Je suis toujours content que le sujet fasse réagir. J’avais du mal à trouver des sources pour étayer mon propos et si cet article peut devenir un lieu d’échange pour des auteurs qui cherchent des informations sur Terriciäe, ce serait parfait.

  4. Bonjour,
    Je suis extrêmement surpris que vous puissiez cataloguer la maison d’édition Terriciae comme une arnaque, en ayant, comme je vous le dite vous même, peu travaillé avec elle (ou pas du tout?).

    Je viens de recevoir un contrat de leur part, que je suis en train d’éplucher et que je mets volontiers à votre disposition sur simple demande.

    Le problème, avec les sites comme les vôtres, c’est que les auteurs qui souhaitent se voir publier, ne savent plus a quel saint se vouer. J’épluche les articles sur le Net concernant cette maison d’édition depuis maintenant une bonne dizaine de jours. La plupart des remarques négatives datent de plus de deux ans. Je vous l’accorde, les remarques peuvent être parfois surprenantes, cependant, je vous enjoins a jeter un coup d’oeil sur le site de adeline-neetesonne.blog.fr/tags/terriciae/ un de leur auteur.

    Je n’y connais absolument rien en contrat d’édition, de ce fait je me fais conseiller. Si jamais il devait y avoir une once de malhonnêté dans le contrat je ne me priverais pas de l’écrire.

    En attendant, je me contente des faits et rien que des faits et je vous enjoins a en faire autant afin de ne pas jeter l’opprobre sur une société donc vous n’avez semble t-il aucunes informations en dehors des ragots (nombreux) du Net.

    Amicalement
    Erwan

    • Bonjour Erwan,

      J’avoue avoir frappé fort avec le mot arnaque, mais c’était volontaire, et aussi parce que je ne trouvai pas de source sur le sujet, c’était donc à visée purement informative que j’ai écrit cet article (et après avoir participé à une réunion dans laquelle des auteurs non spécialistes du droit avaient expliqués s’être bravement fait arnaqués avec, en apéritif, des pratiques de ce genre). Il n’y a pas de rancoeur particulière pour cause de non-édition, pour répondre à votre attaque personnelle.

      Si je me contente des faits, je vois qu’ils ont un rythme de sortie trop rapide pour une petite structure, ce qui ne leur permet pas de faire de la promotion (en dehors de ce que vous ferez vous même). Il semble qu’ils aient un bon distributeur, par contre, puisque le livre d’un ami auteur édité chez eux s’est trouvé à la Fnac.Pour le paiement, vu votre lien, il ne semble pas y avoir de problème pour cette auteur, tant mieux.

      En terme de droit, malgré tout, si une souscription vous est demandée, c’est que vous emmenez de l’argent d’une manière détournée, ce qui n’est pas votre rôle dans un contrat d’édition à compte d’éditeur, vous entrez de ce fait dans un contrat à compte d’auteur et cela n’a rien à voir. Si je vous dis qu’un chat est un chien, me croyez-vous ?

      C’est ce qui m’a emmené à avertir les auteurs tentés de signer chez eux de ne pas entrer dans une logique où ils en viennent à accepter de payer 3000 euros pour la sortie de leur livre. Vous ne voyez peut-être pas le danger, moi oui (j’ai quand même 5 ans de droit derrière moi, donc je ne parle pas à la légère).

      Ces éditions semblent travailler de deux manières, l’une sérieuse et l’autre qui flirte avec le compte d’auteur. S’ils ont accepté votre ouvrage, tant mieux, et je vous souhaite le meilleur dans cette relation si vous acceptez de signer ce contrat (que vous pouvez m’envoyer d’ailleurs, histoire que je me fasse une idée plus précise).

      Amicalement,
      Jean-Baptiste

    • @ Erwan

      Tu sais, il n’y a aucun intérêt à descendre gratuitement une maison d’édition. Ce que j’ai écrit, je l’ai vécu, et Boule de gomme aussi apparemment, donc ce n’est pas un faux procès mais une réalité. Si certains auteurs veulent jouer le jeu de cette maison d’édition, grand bien leur fasse, mais je ne vais sûrement pas dire que cette maison est clean, car ce n’est pas le cas.
      Aussi, au lieu de monter sur tes grands chevaux pour prendre la défense d’une société que tu ne connais même pas, tu devrais prendre le temps de lire les opinions divergentes… J’ai même mieux à te proposer: Signe le contrat et vois par toi-même. On verra bien ce que tu en penseras par la suite.

      Amicalement,

      Pearl

  5. Oui, je rejoins Pearl, amis auteurs, passez votre chemin ! Cette maison d’édition accepte absolument tous les manuscrits (même les torchons), peut-être même ne les lit-elle même pas étant donné que vous recevez une réponse dans les 8 jours après l’envoi de votre manuscrit. Je passe sur les corrections totalement absentes (votre livre sort souvent truffé de fautes en tout genre…) mais par contre, si vous souhaitez résilier votre contrat, l’éditeur n’hésitera pas à vous demander 1000 euros pour les frais de correction ! J’ai été édité chez eux moi aussi ! Je n’ai pas été payé pour les souscripteurs, ni pour les livres vendus via leur librairie et il a fallu que je le supplie pour recevoir juste un chèque des livres vendus via le diffuseur (ce qui m’amène à me demander si les autres livres ont été déclarés étant donné qu’ils n’ont même pas été décomptés sur le relevé annuel !!). Pire, cet éditeur fait du tirage à la demande au lieu de tirer 2000 ou 3000 exemplaires prévus au contrat. Je confirme simplement que son diffuseur est très bien. Vraiment, ne signez pas chez eux, sauf si vous souhaitez avoir votre livre en main sans rien en retour (ni promo, ni paiement, ni communication car l’éditeur répond à environ 1 mail sur 5). Les mauvaises réputations ne se font pas seules… arrêtez de croire que les auteurs mécontents ne sont que des ingrats !

    • Ce que vous dites est précisément, en tout point, ce que je vis. J’ai signé chez TERRICIAË un contrat à compte d’éditeur, depuis juin 2015. L’ouvrage, un volume de 556 pages, était prévu à la vente courant décembre de la même année. Rien ne s’est passé comme convenu. L’Editeur ne répond plus à mes mails ! Il est injoignable au téléphone ! Je projette de résilier le contrat. Je pense qu’il va m’opposer la difficulté de lui régler les frais de correction. Je pense que, vu sous cet angle, il y a manifestement arnaque de sa part.
      Renseignement : Si je devais m’adresser à un autre éditeur, en passant outre le fait d’être encore lié au précedent par ce contrat (au-delà des poursuites judiciaires contre moi) y aurait-il tout de même une chance de voir mon ouvrage publié ailleurs ? Parce que ED reste injoignable, alors même que je désire l’avancement de mon projet. Merci pour votre réponse.

  6. l’arnaque c’est peut etre vos livres ou votre belle photo de presentation, il me semble que cette edition est une toute petite entreprise qui a forcement besoin d’argent pour subsiste.
    le probleme de nos societes capitalistes c’est tous ces petits juristes nazillons qui avec leur 5 annees de droit porte deja une robe. juriste qu’elle est la definiton de ce mot ?

    • Bon, encore un message agressif. Je vais laisser le sujet vivre pour cette fois, et répondre surtout, point par point. Première précision, après recherche, l’adresse IP ayant laissé le message se trouve à Salon-de-Provence, proche de Mouriès donc, mais je ne peux pas aller plus loin que ça. Les prochains messages ayant la même contenance seront supprimés (parce qu’à un moment donné ça commence à bien faire).

      Je vais répondre sur les attaques :
      – L’édition est une toute petite entreprise, oui et c’est assumé, c’est même de l’auto-édition, ce qui ne préjuge pas de la qualité des ouvrages, mais seulement du mode d’édition. J’ai le mérite de ne pas me faire facturer des services inutiles et une communication nulle au prix fort. Le site a aussi vocation à apporter des conseils aux auteurs. En dehors de ça, je travaille et l’écriture est seulement une passion que je cherche à partager en ayant des bons retours sur mon travail, voir les critiques de mon premier livre.
      – Pour la photo et les livres, je préfère présenter une belle page avec du contenu de qualité, qu’une page mal réalisée.
      – Un juriste c’est quoi ? Puisque nous atteignons déjà le point Godwin… avec au surplus l’association au terme «sociétés capitalistes». C’est quelqu’un qui a étudié le droit pendant un certain temps et est capable de l’interpréter. Dans mon cas, ce sont 5 années d’études dont une spécialisée en droit des affaires et une autre en propriété intellectuelle (droit d’auteur, marques, brevets). C’est quelqu’un qui est capable de discerner la différence entre un contrat d’édition à compte d’auteur et contrat d’édition à compte d’éditeur (les objectifs sont différents…), là où des non-spécialistes peuvent se laisser illusionner par le fait que quelqu’un s’intéresse à eux (et dans le fond, peu importe la qualité de leur travail puisque l’objectif est de les faire payer un maximum). Le juriste peut devenir avocat après un an d’études, après l’obtention de son Master. Dans le fond, le juriste est quelqu’un qui est compétent car il a étudié une matière pendant plusieurs années. Et le capitalisme c’est promettre monts et merveilles à des gens qui ne connaissent pas le droit juste parce qu’ils ont besoin de reconnaissance, plutôt.

      À PARTIR D’AUJOURD’HUI, LES COMMENTAIRES AGRESSIFS SERONT SUPPRIMÉS, CHACUN EST LIBRE DE FAIRE SES CHOIX MAIS LES GENS ONT AUSSI LE DROIT DE SAVOIR DANS QUOI ILS S’ENGAGENT.

      PS : Si j’ai écris cet article, c’est parce qu’il n’y avait aucune source sur cette maison d’édition, pas par besoin de reconnaissance.
      PS 2 : J’ai lu un contrat proposé par Terriciae et je parle en connaissance de cause.

  7. J’ai signé un contrat avec cette maison voila 10 mois et je trouve que la communication avec eux est compliquée. Peu de réponses a mes mails demandant d’accélérer la sortie du livre. On m’a proposé de relire au 9eme mois, depuis rien ne se passe, ni commentaires. Sur leur site, rubrique « auteurs retenus » seule ma photo figure, sans texte…
    Question donc: puis-je savoir quel est le délai MOYEN observé pour qu’ils sortent un livre ???
    Le contrat stipule qu’ils font 2000 livres… mais je doute… et vous ?
    merci de votre réponse
    saluts

    • Honnêtement, je n’en ai aucune idée, si vous lisez les commentaires au-dessus il y a des chances pour que vous compreniez que la maison s’intéresse peu aux auteurs.

      Plusieurs questions malgré tout, pour éclairer les lecteurs sur leurs pratiques RÉCENTES : Avez-vous dû faire une souscription ? La relecture est-elle payante et avez-vous déjà accepté de la payer et/ou payé effectivement ? Si vous n’avez pas accepté, refusez, et si vous n’avez pas encore payé, ne payez pas et restez en là avec cette maison. Ce sera la solution la moins désavantageuse pour vous..

  8. Bonjour Jean-Baptiste,
    J’ai reçu un courriel de Doryn à l’hôpital où j’étais traitée pour une leucémie, en janvier 2012. Mon manuscrit était accepté. J’étais aux anges! Clairement, elle l’avait lu, contrairement à ce que pensent certains de vos correspondants. Ils voulaient cinquante souscriptions (ça va, j’ai plus de 50 amis!) Mais sans me spécifier la somme. Pour ça, il faudrait attendre.
    Attendre est en effet mon principal souci en ce qui concerne Terriciaë.
    Rentrée chez moi il y a donc plus d’un an, j’ai signé le contrat et depuis j’attends.
    Tranquillisez-vous: ils ne font pas poirotter une pauvre vieille mourante c

    • Un an c’est long quand même. Juste au cas où cela se produise, sait-on jamais, s’ils vous proposent de payer pour une correction, refusez et passez votre chemin.

  9. Bonjour,

    Le contrat que me propose Terriciae est parfaitement propre. Aucune demande particulière de souscription sous une forme ou sous une autre. Ils ont visiblement au moins parcouru mon tapuscrit. Concernant les délais ils fixent eux-même une date limite (décembre) pour les corrections. Donc tout parait parfait (et beaucoup plus que mon éditeur précédent). Alors ? Evidemment, vu la réputation, j’hésite. J’attends d’autres réponses mais je me demande où est le loup. Ont-ils changé de politique en 2014? Ce qui me gêne le plus est de voir qu’ils sortent beaucoup de livres/an et donc ne peuvent pas vraiment assurer la promo de chacun. Quelqu’un peut-il me dire quelque chose de positif sur cet éditeur !

    • Bonjour Kerjouan,
      Je ne sais pas si ils ont changé de politique en 2014, mais j’ai reçu un courriel d’un auteur s’étant fait demander une souscription il y a moins d’un mois. J’ai donc des doutes.

  10. Pour l’instant j’ai choisi de gagner du temps en ne répondant pas et en espérant qu’un autre éditeur plus connu s’interesse à moi (c’est bientöt Noël lol). Je teste ainsi leur capacité de réaction. Vont-ils me relancer ? Par ailleurs ce qui me gêne c’est la clause d’exclusivité demandée pour le livre suivant. Certes c’est assez usuel dans les grandes maisons, mais vu leur réputation je ne voudrais pas m’engager si loin. Je tiendrai ce forum informé de la suite. Content de le trouver je lui ferai un retour d’expérience. Merci

  11. Bonjour à tous,

    Pour ma part j’ai signé un contrat en avril 2013. Et puis… plus rien. Si quelqu’un de passage hésite encore à signer, je vais détailler ci-dessous mon expérience avec cette maison d’édition. J’espère que ça pourra l’éclairer sur ce qui l’attend.
    Déjà, préparez-vous à n’avoir aucune réponse aux emails et le téléphone n’en parlons pas… il sonne dans le vide. Aucune possibilité de laisser un message !

    14 avril 2013 : je signe mon contrat, c’est le bonheur !

    a partir de ce moment, plus de nouvelles. C’est déjà moins le bonheur.

    4 octobre 2013 : je reçois enfin un message m’annonçant qu’ils me feront passer les premières épreuves le lendemain…

    De nouveau aucune nouvelle. J’envoie de nombreux messages pour savoir ce qu’il se passe.

    18 décembre 2013 : je reçois : Je m’informe auprès de Monsieur Sat afin de savoir ou en est votre dossier et reviens vers vous le plus rapidement possible.

    Je reçois finalement les premières épreuves courant janvier. Et puis, plus de nouvelles.

    7 février 2014 : on m’informe qu’ils travaillent toujours sur les épreuves et qu’ils me les feront parvenir dès que possible.

    De nouveau… plus rien. Je leur écrit souvent pour « reprendre contact ».

    21 juin 2014 : je reçois enfin un message : Bonjour,

    Suite à de gros problèmes informatiques nous n’avons pu vous faire parvenir les épreuves. Je vous prie donc de trouver en pièces jointes les deuxièmes épreuves. Nous allons procéder à la maquette finale.

    A partir de ces épreuves, les galères ce sont multipliées. Le correcteur à plutôt bien fait son travail dans l’ensemble. Mais étrangement, des séparations de paragraphes ont disparu, ou même certaines phrases sans que cela ne soit clairement dit ! Je m’en suis rendue compte en examinant ligne par ligne le manuscrit. J’envoie donc mon retour aux éditions, en listant (très longue liste) tout ce qui ne va pas étant donné que certaines modifications faisaient perdre son sens au texte !
    Et là, plus de nouvelles…

    23 août 2014 : je reçois un message avec en pièce jointe des documents à remplir (en gros je rédige moi-même la 4ème de couv). Et ils m’informent que dès qu’ils auront ces documents ils feront la maquette finale. Je leur répond donc que ça sera fait, MAIS je leur demande s’ils ont bien reçu mes corrections dans mes précédents emails (environ 25 mails envoyés et sans réponse). A partir de là, plus de nouvelles.

    10 octobre 2014 : je reçois : Bonjour,

    Suite au cambriolage des éditions Terriciaë, nous avons pris un peu de retard. Vous recevrez la maquette finale en début de semaine prochaine.

    13 octobre 2014 : Je reçois effectivement la maquette finale. Je me précipite pour vérifier si les corrections que j’avais demandé ont été faites puisque je n’avais jamais eu de réponse. Et bizarrement, il se trouve que certaines ont été faites. D’autres non. Cela semble avoir été fait de manière totalement aléatoire selon moi…

    Et voila, depuis plus de nouvelles. Comme à chaque fois. Ils me répondront certainement dans quelques mois… j’ai hâte de connaître leur nouvelle excuse après les problèmes informatiques qui durent plusieurs mois et le cambriolage qui empêche de prévenir les auteurs qu’ils ont des problèmes…

    Cette maison d’édition n’est pas du tout professionnelle à mes yeux. Je souhaite désormais résilier mon contrat. Mais là, en le relisant correctement et en me renseignant sur le web, je comprend soudain que les termes du contrat ne sont pas vraiment en ma faveur pour résilier (sans blague !).

    extrait concerné :
    le présent contrat sera résilié de plein droit sans qu’il soit besoin pour l’auteur d’effectuer la moindre formalité dans les deux cas suivants :
    1) en cas de non-publication dans un délais de dix huit mois à compter de l’acceptation définitive du manuscrit, sauf cas de force majeure justifiant un délai supplémentaire.

    En signant, je pensais que le contrat serait résilié au bout de 18 mois si rien n’était fait. Mais « l’acceptation définitive du manuscrit » change légèrement la donne car rien ne fait été du fait qu’ils ont accepté définitivement mon manuscrit à un moment donné, à part une déclaration relative à la fabrication de la maquette finale… qui sous-entend par conséquent que le manuscrit est accepté…définitivement ! On m’a annoncé dans un email que la maquette finale serait faite le 21 juin 2014. avant cette date, je n’ai rien qui peut justifier que la maison d’édition a effectivement accepté DEFINITIVEMENT le manuscrit. Donc le compte à rebours de 18 mois ne commence que le 21 juin 2014 si j’ai bien compris. Donc je vais également faire la morte le temps qu’ils me rappelle de leur propre chef et on verra bien si les 18 mois sont écoulés ou non…

    Mais peut-être que ce n’est pas la bonne stratégie à adopter ? Si vous avez déjà vécu ce genre de choses avec un éditeur, je veux bien votre retour d’expérience et vos conseils pour me sortir de cette situation qui me fait perdre tout plaisir à l’écriture depuis 2 ans !

    Merci d’avance, et j’espère que ce commentaire évitera à d’autres de faire la même erreur que moi !

    • Bonjour à tous,

      Je me permets de conter la suite de cette désastreuse aventure, et si quelqu’un de passage réussi à m’informer d’une manière pour résilier mon contrat sans avoir à payer les corrections qui ont été faites, je suis preneuse !

      Donc, je n’avais plus de nouvelle de la maison d’édition depuis octobre 2014, et aujourd’hui, 16 février 2015, je reçois le bon de souscription à diffuser auprès de mes contacts. Dès qu’il y en aura 30, l’impression du roman sera lancée…. HEIN ?
      Donc je leur ai gentiment fait remarquer que moi j’en était resté aux corrections qui n’ont jamais été faites (erreurs qu’ils ont eux-même produites !!) et que je ne commencerai pas les souscriptions tant que la maquette ne sera pas impeccable…. j’attend de voir dans combien de temps j’aurais une réponse ;D

  12. Bonjour,

    j’ai rencontré exactement les mêmes problèmes avec ces clowns. On ne peut pas dire qu’ils sont professionnels, loin de là. Les corrections sont quasi inexistantes. Je ne parle même pas de l’absence de communication et du délais qui s’écoule entre le moment où le contrat est signé et la soi disant publication du roman. Un conseil, fuyez!!!!!!!!!!!

  13. Pour ML :
    Ne vous tracassez plus avec ces rigolos, Ils ont toujours eu le feu quelque part ou des problèmes informatiques ou des ennuis de santé et, même, un mariage !
    Si vous n’êtes pas tranquille, faites-leur un Recommandé avec AR, en y écrivant vos principaux griefs, ainsi prendrez vous date, mais selon moi, vous n’aurez aucune suite,
    Moi j’ai signé mon contrat… jamais revenu avec LEUR signature, en 2012. On est en 2015, donc…
    (J’ai publié à L’Harmattan, chez Edilivre, Balise et JetLag et aussi, comme beaucoup, la première fois chez Publibook où au moins tout est clair et vrai : on paye et basta ! Ne comptez que sur vous…
    Amitiés.

  14. Bonjour,

    Je me permets de réagir, puisque les questions sur les arnaques à l’édition fleurissent un peu partout et continuent à susciter maints débats et questionnements.

    Ce que dit JB Pratt et bon nombre d’entre vous après déception est censé, et même si certains auteurs ont eu la chance de réussir un tant soit peu en passant par le biais de l’édition à compte d’auteur (parce qu’ils sont bons « commerciaux », parce qu’ils sont tombés au tout début de la création de la structure et que les problèmes n’avaient pas encore eu le temps de fleurir, bref…), c’est très anecdotique et ce type de publication N’EST PAS DE L’EDITION !

    Un bref aparté pour partager mon expérience. Récemment j’ai décidé d’écrire une histoire d’amour, à la base sans volonté d’être éditée. Une fois terminée j’ai changé d’avis et j’ai testé l’envoi à quelques éditeurs pour voir si le manuscrit passerait le cap des comités de lecture sérieux, à savoir travaillant pour des vraies maisons d’édition. Suite à divers renseignements pris sur des sites Internet consacrés au secteur éditorial – et il n’en faut pas beaucoup pour comprendre ce qu’il en est – j’ai choisi des éditeurs spécialisés dans le genre de mon roman. Je répète : j’ai CHOISI des éditeurs, donc j’ai fait un travail de recherche pour que mon manuscrit colle à la ligne éditoriale de la structure, et non pas en tapant au hasard « éditeurs » sur Google pour tomber sur des liens commerciaux à la Baudelaire, Terriciae et autres comptes d’auteurs. Sur les neuf/dix à qui je l’ai envoyé, j’ai eu 3 réponses positives (dont 1 pas très sérieux suite à contacts avec des auteurs qui avaient eu la malchance de passer par lui), quelques réponses négatives, certains ne m’ont jamais répondu mais ça doit être de l’ordre de 1 ou 2.
    Premier conseil, donc, qui sera une redite de ce que certains ont déjà pointé du doigt sur ce blog ou ailleurs : si l’éditeur n’a pas de ligne éditoriale et que votre roman policier sera publié au même titre que le recueil de votre confrère poète et le manuel de cuisine de Tatie Sidonie, déjà ça craint du boudin.

    Je continue. Parmi les 2 qui m’avaient dit oui et tous deux compétents, j’ai choisi celui qui était un très gros éditeur de romances reconnu sur le plan international. Je ne citerai pas de nom mais vous vous doutez de qui il s’agit, même si « ça fait bien » de critiquer ce genre de lecture parce qu’on est encore dans un pays élitiste où l’eau de rose est décriée. N’empêche qu’ils sont extrêmement professionnels et sérieux, et ça ce n’est pas donné à tous les éditeurs, même ceux qui ont pignon sur rue et qu’on trouve à la Fnac, j’en sais quelque chose après avoir passé plus d’un an à discuter avec des confrères auteurs sur Facebook. Bref, chez cet éditeur ils ont d’ailleurs tenu à me contacter par téléphone quelques jours après notre premier échange de mail. C’est donc un vrai éditeur, qui a fourni un VRAI travail éditorial, avec des retours fréquents entre moi et mon interlocutrice avant et au moment de la correction, des échéances précises et claires (publication tant de mois après la signature du contrat, dates précises pour telle ou telle étape…), l’envoi du BAT dans les temps, une superbe couverture, de la promotion faite sur des sites de vente et auprès de blogueurs choisis, un versement des droits d’auteurs à la date prévue (moins l’à-valoir que j’ai reçu à la signature du contrat, 150 euros bruts d’à-valoir ce n’est pas beaucoup d’accord mais plein d’éditeurs ne le font pas), et je n’ai RIEN EU A PAYER. L’édition classique, quoi.

    Vous me direz : c’est bien gentil tout ça mais tu as été publiée en numérique et ça n’a pas rapporté des masses… D’accord, mais n’empêche que c’est un éditeur qui a une très importante visibilité, que pour devenir rentable il faut une activité quotidienne et une production qui ne se limite pas qu’à un seul bouquin, et moi ce que je vois surtout c’est qu’au bout d’un an il y a eu entre 800 et 1000 exemplaires du roman qui ont été légalement téléchargés, donc vendus (sans compter les téléchargements illégaux qui doivent avoisiner les 300, mais on ne parle pas de ça aujourd’hui). Pour un primo-romancier, en numérique qui plus est (alors que la majorité des lecteurs sont encore réticents à acheter un ebook et préfèrent avoir l’objet entre les mains), c’est plus que ce que des auteurs débutants restant à peine deux semaines sur l’étal d’une librairie peuvent espérer. Et comme chacun le sait, à part des phénomènes comme Marc Lévy ou les exceptions de l’auto-édition qui sont de bon commerciaux, je doute que qui que ce soit puisse vivre de son écriture à moins de s’y consacrer à plein temps et encore… mais c’est un autre débat. En tout cas, j’ai un boulot à côté et vu que je ne compte pas vivre de ma plume, 15% du prix HT du roman est un pourcentage qui se retrouve à peu près chez tous les éditeurs sérieux en ce qui concerne le format numérique.

    Je ne suis pas en train de me vanter, il n’y a pas de quoi : avec un roman publié je ne me qualifie pas d’écrivain, je suis loin d’être connue et certains de mes collègues auraient plus de quoi se mettre en avant, surtout que mon nombre de ventes n’est qu’une petite goutte dans l’océan des romances publiées tous les jours (oui, c’est un genre qui s’écrit et se vend vachement bien, alors il faut s’attendre à une concurrence impressionnante)… Seulement, j’ai tenu à intervenir parce que quand je compare ce que j’ai vécu et les questionnements des auteurs qui ont eu de mauvaises expériences sur ce site ou sur d’autres, je pense que c’est utile d’apporter pour une fois un bon point de comparaison. On continue à voir fleurir des commentaires tournant autour du fait que « oui mais bon, j’ai dû payer tant mais au moins ils ont fait un bon travail sur la couv’  » ou « moi j’ai pas eu de problèmes particuliers, il m’ont demandé telle somme mais le seul truc c’est que j’ai dû relire de manière très détaillée le BAT parce qu’il restait plein de fautes… », « Untel m’a demandé tant, sur le principe je suis d’accord de payer mais bon c’est quand même un peu cher, non ? Vous me conseillez quoi? »

    Non mais allô, quoi…
    Et cette remarque n’est pas dirigé contre les auteurs qui se posent des questions légitimes, mais bien contre les pseudo éditeurs qui continuent à se foutre de la tronche des auteurs.

    A l’exception des trolls en puissance et des diffamateurs de compétition, ce sont ceux qui témoignent d’une mauvaise expérience qui ont raison. Pas ceux qui voudraient les faire taire parce que « oui mais bon faut pas exagérer, moi j’ai pas à me plaindre ». Désolée mais si.

    Une bonne fois pour toutes :
    Un éditeur qui vous fait payer n’est PAS un éditeur à compte d’éditeur. C’est un prestataire de service, rien de plus qu’un imprimeur (quand il fait bien son travail, ce qui n’est pas la majorité) qui gonfle ses devis en y rajoutant des prestations annexes telles que correction, etc. Vu qu’il vous dira toujours oui, ça ne vous apprendra jamais que votre bouquin est bon. Juste que la signature d’un contrat lui rapportera de l’argent, et là c’est à vous de voir ce que vous voulez vraiment comme reconnaissance… L’éditeur qui ne vous demande pas de payer MAIS qui vous demande une liste d’amis à qui vendre votre prose, et là je vois déjà la levée de commentaires du genre « oui mais c’est un petit éditeur qui n’a pas de moyens, c’est normal qu’il demande de l’aide… », idem que précédemment : ce n’est pas un éditeur sérieux. Point barre, fin de la discussion, y’a pas à tortiller avec des « oui mais ».

    Si votre roman n’a pas été accepté par les éditeurs classiques, ça ne veut pas forcément dire qu’il est mauvais (ça arrive souvent mais ce n’est pas systématique), surtout qu’ils reçoivent un nombre impressionnants de manuscrits et qu’ils doivent faire un tri. Mais pas la peine de se précipiter les bras ouverts chez le premier hurluberlu qui dit « super, on a adoré votre bouquin » sous prétexte qu’on commence à désespérer et qu’on voit enfin le bout du tunnel ! Attention, un petit éditeur, du genre local, peut être tout à fait sérieux, ça n’a rien à voir avec la taille (ex : romans du terroir, polars régionaux…). Mais il faut arrêter de croire que celui qui demande quoi que ce soit « en échange de ceci-cela » possède une once de sérieux. A part une présence sur les réseaux sociaux et aux séances de dédicace pour faire sa promo et c’est normal, un auteur ne doit rien à son éditeur « en échange ». Néanmoins il existe des éditeurs à compte d’auteur qui sont sérieux aussi, ils sont clairs sur leurs prestations et ne cherchent pas à vous vendre du vent, mais vous savez dès le départ que c’est un prestataire et du compte d’auteur (donc, pas un éditeur, même s’il en porte le nom il n’en est pas un au niveau de l’enregistrement de son entreprise), que pour réussir à commercialiser votre bouquin c’est vous qui vous débrouillez, et là je vous dis bon courage parce qu’à part votre beau-frère libraire, personne n’en voudra… Si c’est pour avoir l’objet-livre à dédicacer à Mamie et aux potes, super. Si c’est pour être un tant soit peu reconnu en tant qu’auteur et/ou se faire du fric, autant laisser tomber. En plus, les vrais éditeurs se méfient beaucoup de ceux qui ont déjà été publiés à compte d’auteur. De là à dire que les bouquins publiés à compte d’auteur sont des nullités qui n’ont pas été acceptées ailleurs, c’est malheureusement un raccourci (auquel je n’adhère pas mais qui risque de coller à la peau) que feront les éditeurs sérieux, hélas. Vous souhaitez vous laisser une chance de réussir ? Ne vous grillez pas dès le début en allant frapper à la porte de ceux qui ruineront votre avenir et vos espoirs, voire vous laisseront lessivés d’avoir bataillé des mois durant contre un charlatan qui ne vous répond pas et joue les anguilles. Quand je vois que tel ou tel auteur déçu narre son expérience en disant que les délais ont été plus longs que prévus parce que l’éditeur s’est fait… cambrioler ! S’est cassé la jambe ! Mais bien sûr, comme par hasard… Dès qu’un auteur qui a eu ce genre d’expériences en témoigne dans les forums, par pitié, fuyez l’éditeur ! A vous, il vous sortira que le manuscrit a été dévoré par son chien ou que son entreprise est en pleine restructuration. Là encore, comme par hasard. Ces « imprévus » visant à faire patienter le pigeon voire à susciter sa pitié, quand il ne s’agit pas de le faire culpabiliser s’il ose exiger des réponses légitimes aux questions en attente depuis des mois, sont l’apanage des arnaqueurs. Excuse bidon = gros arnaqueur, il n’y a pas à chercher plus loin. En attendant (car c’est bien le but : vous faire attendre), vous raquez. Et vous fulminez, parce que bien sûr, une fois que vous aurez signé, il n’y aura plus personne au bout du fil.

    Pour terminer sur ce point, il faut rappeler que le processus d’édition prend beaucoup plus que quelques malheureuses semaines. Recevoir, lire, accepter, corriger, imprimer, promouvoir un livre prend plus de temps que trois mois (d’accord, le délai est un peu plus court pour l’exclusivement numérique, mais vous attendez quand même). Dès lors que notre impatience nous pousse à accepter celui qui nous fait miroiter des délais courts, c’est perdu d’avance et c’est l’escalade vers les espoirs déçus… Un auteur qui attend une réponse est un auteur qui vit le processus normal d’édition, tout simplement. Celui qui reçoit un courrier enthousiaste au bout de deux semaines est en train de se faire pigeonner. C’est comme ça, et pas de « oui mais moi je suis l’exception, c’est parce qu’ils ont vraiment adoré mon bouquin ». Mais bien sûr.

    Quant aux Lulu, Edilivre et autres Nouveaux Auteurs, je n’ai pas vraiment de critiques à formuler, ils semblent plutôt sérieux et certains commentateurs ici sont clairs sur le sujet. Ce qu’on doit en retenir, c’est que ces « éditeurs » diront forcément oui au manuscrit, sauf que beaucoup d’entre eux passent par un imprimeur à la demande quand ce n’en sont pas tout court, et que c’est quand même à vous de faire la promo de votre bouquin pour espérer le vendre. Un pauvre lien avec la photo de l’auteur et sa bio sur le site de « l’éditeur » n’a jamais permis à qui que ce soit de se faire connaître. Comme cela a été dit plus haut par d’autres intervenants, ce sera à vous de retrousser vos manches, de promouvoir votre livre, d’être présent sur les réseaux sociaux, de trouver ET de payer votre présence sur des salons… Là encore, ce n’est pas du tout un système classique d’édition et quand on débute, les retombées sont minimes, voire même plus onéreuses que rentables. Quant à ceux qui ont eu la chance de connaître un quelconque succès, ils sont rares ou ils ont rejoint une maison d’édition classique depuis longtemps, donc ça fait belle lurette qu’on ne les voit plus dans ces circuits. Comme quoi, ce sont bien les auteurs débutants qu’on retrouve dans les voies « parallèles » de l’édition, autrement dit ceux qui ont le malheur d’accepter un contrat très peu avantageux par manque d’information (le plus souvent), impatience (ça arrive) ou réel choix (beaucoup plus rare, mais la volonté d’un certaine indépendance ou le souhait de ne publier qu’à volume réduit pour la famille, par exemple, sont des raisons tout à fait valables – le manque de confiance en ses capacités, beaucoup moins, mais ça arrive aussi). Ca ne signifie pas que l’auteur est médiocre, ça signifie juste que ses chances de visibilités sont vraiment réduites. Enfin en ce qui concerne l’autoédition tout court, je maîtrise moins le sujet, on a bien sûr quelques exemples d’auteurs qui ont réussi par ce biais, mais il ne faut pas rêver, les succès sont encore très rares et les bons auteurs, sérieux et professionnels qui produisent un travail de qualité, sont noyés dans la masse incroyable des auteurs médiocres/arnaqueurs, une manne formidable permettant aux plates-formes de vente en ligne très connues de se frotter les mains quant au pourcentage reçu et qui n’ont donc aucun intérêt à faire le tri entre le bon grain et l’ivraie… Mais là encore, c’est un autre débat.

    D’accord, j’ai eu la chance de tomber sur le bon, et ça n’arrive pas tous les jours. Et croyez-moi, avec ce genre d’expérience où tout s’est super bien passé, de manière très professionnelle et somme toute normale(comprenez : sans aucune « couille » nulle part), eh bien en comparaison les témoignages et les questionnements des uns et des autres ne doivent avoir qu’une seule et unique réponse : dès que vous vous posez des questions sur l’honnêteté de votre interlocuteur ou sur l’étrangeté du contrat, c’est que ça craint. Dans l’édition classique, le client c’est le lecteur. Or, rien qu’une simple proposition telle que « nous vous proposons un contrat d’éditeur à condition que vous nous apportiez tant ou tant de souscripteurs » est un signe que le client qui lui rapporte du fric, ce n’est pas le lecteur, c’est vous !

    Vous parlez surtout ici de Terriciae. C’est valable pour tous les autres qui se targuent d’être éditeurs et qui n’en sont pas. Et ce n’est pas parce que l’éditeur en question vous a fourni un travail de qualité ou à peu près satisfaisant que c’est un vrai éditeur qui a reconnu votre travail. Il a reconnu votre porte-monnaie, c’est tout. Je le répète, ce n’est pas négatif en soi. Ca dépend juste de ce que vous attendez. En ce qui me concerne je voulais être éditée par un vrai éditeur qui avait pignon sur rue, ou alors pas éditée du tout, parce que je voulais une reconnaissance que ce que j’avais écrit valait le coup aux yeux d’un professionnel qui connaît son lectorat. Si vous recherchez l’argent et/ou la célébrité et que vous êtes prêts à vous investir totalement là-dedans, quitte à être déçu et épuisé pour y parvenir (et ne vous leurrez pas, ça arrive dans 99% des cas), c’est un choix qui doit être mûrement réfléchi. Dans ce cas, mieux vaut passer par l’autoédition, tant qu’à faire vous vous éviterez un intermédiaire peu scrupuleux à payer… ou ne le faites que si vous manquez de confiance pour le faire vous-mêmes et que vous êtes assuré du sérieux de la maison à compte d’auteur. Mais bon, franchement, si vous pouvez éviter, évitez quoi. En tout cas, avec tous les blogs / témoignages qui pullulent sur ce sujet, vous savez dans quoi vous mettez les pieds et c’est votre choix.

    Ma conclusion : renseignez-vous avant de signer, et ne signez surtout pas dès lors que vous avez un doute. Un vrai éditeur ne se montrera jamais pressant / menaçant pour avoir votre réponse dans les délais. Et quand c’est trop beau pour être vrai, c’est que ce n’est pas vrai. C’est pas plus compliqué.

    Sauf exception, bien sûr. Si votre éditeur s’appelle Gallimard, Bragelonne ou Lattès, bon d’accord, vous pouvez signer les yeux fermés, quoi que ça ne doit pas vous empêcher de bien lire les petites lignes de votre contrat et de demander des précisions à votre interlocuteur. On parle d’un contrat quand même !

    • Merci pour ce long commentaire mais qui réalise une mise au point bienvenue ! J’avais choisi de parler de Terriciae parce qu’il n’existait aucune ressource en ligne concernant cette structure.
      De mon côté j’ai choisi l’auto-edition il y a quatre ans, je n’ai pas gagné d’argent mais je n’en ai pas perdu et j’ai réussi à vendre une centaine d’exemplaires de chacun de mes livres. J’ai d’autres projets depuis, sans forcément avoir rapport avec l’écriture mais je laisse ce blog ouvert pour permettre aux gens de ne pas se faire leurrer.

      • Bonjour Mr. JP Pratt,

        Votre blog m’a ouvert les yeux ! Un peu tard peut-être, mais tout de même, je m’en réjouis. Je ne connaissais pas son existence ; mais mieux vaut tard que jamais !
        Je suis franchement dégouté par tout ce que je viens de lire ! Pas contre vous, vous pensez bien ; mais contre cet éditeur – TERRICIAË – qui m’a fait passer beaucoup de temps à espérer la sortie de mon livre. Il est devenu injoignable, aussi bien par mail qu’au téléphone !!!
        Finalement, l’autoédition est peut-être la solution qui s’offre à moi.
        Pouvez-vous me donner quelques indications en vue d’obtenir une subvention venant d’organismes (en dehors des banques) pouvant m’apporter une aide à la réalisation de mon projet ? Mon ouvrage compte 556 pages html après correction. A combien pourrait s’estimer la hauteur du budget pour sa publication ?
        Merci par avance pour votre réponse.

    • Intéressant témoignage. Si j’ai bien compris, il s’agit d’auto-édotion par le logiciel d’Amazon. J’ai déjà eu un autre témoignage élogieux avec dees ventes importantes. Certes, le thème du livre peut favoriser ou décourager cette sorte d’achat. Ce qui me brime, c’est que le mode d’emploi est seulement en anglais !:-)
      le second inconvénient est l’impossibilité de faire des promos genre salons du livre, occasions de rencontres avec des lecteurs.
      J’ai déjà publié de manière classique, à compte d’éditeur mais si celui-ci se contente d’imprimer, ne fait pas de promo et n’est pas distribué par les principaux grossistes…autant effectivement se faire publier sur le Net !

      • C’est de l’auto-édition à prix cassé dans le sens où créer un livre est facilité et sa distribution est mondiale. J’ai un article expliquant comment créer un livre sur amazon avec des photos et tout si vous en avez besoin. Le livre numérique commence à rentrer dans les modes de lecture en France.

  15. Merci à vous. De mon côté je connais aussi quelques auteurs qui se sont décidés à se lancer à plein temps dans l’auto-édition, moi ce n’est pas mon truc (pas assez de temps à y consacrer, pas la personnalité commerciale…) mais ça paraît en effet être la meilleure alternative quand on ne trouve pas d’éditeur, du moins si on s’y met vraiment de manière professionnelle, avec corrections sérieuses, stratégie marketing efficace, relectures faites par un pro etc. Après c’est une question de choix, certains n’envisagent pas d’en vivre, mais c’est sûr qu’une production régulière et de qualité aide beaucoup à la visibilité sur le long terme.

    Mais en tout cas les éditeurs feront davantage confiance à quelqu’un qui s’est lancé en auto-édition et qui a eu des bons commentaires / des ventes correctes qu’à un auteur qui est passé par le biais de l’édition à compte d’auteur, même si heureusement il existe des exceptions et que certains ont pu récupérer leurs droits pour connaître un petit succès chez un vrai éditeur. Le problème c’est que souvent, l’auteur est tellement dégoûté qu’il finit par faire le deuil de son roman publié à compte d’auteur, roman qui finira dans le tiroir « oubliettes » et qui n’aura jamais de seconde vie tellement il évoque de mauvais souvenirs, alors que par l’auto-édition les chances de seconde vie sont encore possibles pour ceux qui auraient l’opportunité de se voir proposer un contrat d’édition (si c’est leur objectif, bien sûr : si l’auto-édition est un pis-aller pour certains, pour d’autres elle offre une réelle liberté et là encore tout est une question de choix).

  16. Je ne l’avais pas dit en fait. Tout simplement parce que je ne suis pas intervenue sur ce blog pour faire de l’auto-promo !

  17. Bonjour.

    Merci de m’accueillir. Je suis nouveau sur ce forum, je me présente brièvement :
    Auteur de romans SF, édité par Terriciaë pour mon premier roman. Depuis, je suis édité par 2 autres maisons d’édition.
    Le but de ma présence ici est d’éviter aux auteurs de tomber dans le piège de la pseudo maison d’édition TERRICIAË.

    (NOTE : Terriciaë est la « suite » de SEKHMET créée par la même personne avant même que Sekhmet fasse faillite.)

    Lorsqu’on n’a jamais été édité, il est difficile, parfois impossible de signer un contrat avec une maison d’édition à compte dit d’éditeur. On se rabat donc la plupart du temps sur de l’auto édition, ou de l’édition à compte d’auteur. On doit donc débourser.
    Mais attention aux pièges ! Certaines maisons d’édition prétendent être « à compte d’éditeur ». Mais lorsqu’on creuse un peu, on s’aperçoit que la chose est maquillée.
    Pour le cas TERRICIAË c’est plus ou moins vrai. Le contrat, bien que bancal (pas vraiment conforme à la nouvelle loi 2015 réformant le contrat d’édition) semble bien à compte d’éditeur. Pourtant, il y a une clause concernant les souscriptions : il faut un minimum de promesses d’achat avant que l’impression soit lancée. Comme il s’agit de 30 à 100 exemplaires, les auteurs les achètent la plupart du temps pour satisfaire à leurs besoins de salons ou de ventes personnelles (famille, amis…), et lancer ainsi l’impression des premiers exemplaires.
    C’est comme cela que Terriciaë gagne de l’argent, et pratiquement QUE comme cela. Car cette « maison d’édition » ne fait absolument aucune promo. Il n’y a pas non plus de suivi (correction, travail éditorial, conseils…), et si avant signature vous pouvez joindre facilement le « directeur » des éditions, après signature, ou dès le moindre souci, en revanche : il n’y a plus personne !

    Pour avoir signé avec TERRICIAE en 2012, je tiens à vous prévenir qu’ils ne payent pas non plus les droits d’auteurs. D’ailleurs, ils ne font pas non plus la reddition des comptes. En fait, ils ne font rien, si ce n’est vous faire signer un contrat pour que vous achetiez les 30 à 100 exemplaires correspondant aux « souscriptions ».
    Car c’est comme ça que fonctionne cette pseudo « maison d’édition » : vendre aux auteurs, point final.
    Peut-être que quelques exemplaires sont vendus en ligne, ou en librairie… ? C’est possible mais vous ne le saurez sans doute jamais !
    Pour avoir déjà demandé la rupture de mon contrat, il faut savoir que cela a pris plus de 6 mois de RAR (que personne ne récupérait), de mails, de temps passé (des heures et des heures à taper des courriers, à compiler les lois, à répondre aux mensonges de l’éditeur (uniquement là pour brouiller les pistes)…), des tas de courriers(ls) pour enfin arriver à mes fins. Il a quand même fallu une convocation à la Gendarmerie pour cela !
    À noter que J’ai déjà rompu 2 autres contrats (pour des raisons d’incompatibilité de ligne éditoriale) et cela a été fait dans les 48h, pcq les 2 éditeurs concernés sont intelligents et compréhensifs.
    Pour le pseudo « directeur » (le seul « employé ») de TERRICIAE, pour qui conserver mon contrat n’avait aucun intérêt vu qu’il ne fait aucune promo et que je ne lui achetais plus de livre, ça a pris des mois ! Pourquoi ? pcq il est incompétent ! Parce qu’il avait envie de me mettre des bâtons dans les roues… en gros, pour m’emme…. !
    Mes propos vous paraissent vindicatifs ? Je vous assure qu’après des mois de galère à réclamer l’annulation du contrat (qui je le rappelle ne lui rapportait rien de toute façon) on finit par avoir VRAIMENT les boules !!!
    Et maintenant, impossible de consommer la rupture : je réclame la reddition des comptes et le versement des quelques droits d’auteur qu’il ne m’a JAMAIS versés. C’est à dire depuis le début du contrat : 2012 !
    À ce jour, après une somme incalculable d’excuses toutes plus loufoques les unes que les autres (décès d’un proche qui est mort plusieurs fois car il finit par se perdre dans ses mensonges, vol des câbles téléphoniques dans la commune, évanouissement dans le congélateur d’un supermarché, fausses couches à répétition de sa femme…. je vous assure que je n’invente rien !) je n’ai toujours pas reçu le moindre centime de cet homme.

    Donc, ami(e)s auteur(e)s, comme dirait Gandalf : « FUYEZ !!! »

    PS : j’oublie de signaler que son incompétence ne s’arrête pas à la gestion de l’association Terriciae… Dites-vous que votre manuscrit ne sera pas corrigé. Pire, il rajoutera des fautes en croyant les corriger (oui, il fait lui-même au minimum 3 fautes par mail… pour un soi-disant pro de l’édition) ! et je vous réassure que je n’invente rien ! (ce n’est pas un jugement car je fais moi-même des fautes, juste un détail qui devrait aussi attirer notre attention lorsque nous cherchons un éditeur)
    PS 2 : si j’étais seul dans ce cas, on pourrait penser que je fais du sensationnel, mais renseignez vous et vous verrez que la quasi totalité des auteurs qui ont signé chez Terriciae sont mécontents. Même son diffuseur/distributeur n’a « jamais vu ça »…

  18. Bonjour,
    J’ai signé avec les éditions Terricaie en février 2015. J’ai lu attentivement le contrat qui me semblait des plus correct. Il ne m’a été demandé aucune souscription, tout est à leur charge. La seule chose qui me faisait un peu peur, c’est l’exclusivité des prochains manuscrits et l’engagement à très long terme. En regardant sur le site, j’ai vu ensuite ma bouille et le résumé de mon livre dans les titres retenus. Super ! J’ai même pu parler à Bruno Sat en personne au téléphone pour de plus amples explications ce qui m’a étonné, car j’ai souvent lu qu’il était injoignable. Ce monsieur m’a paru tout de suite sympathique. Tant mieux ! Ensuite, j’ai reçu en juin les premières épreuves de correction. Il m’a été spécifié par mail que je devais attendre la deuxième épreuve avant de corriger d’éventuelles erreurs. Mon livre devait être bouclé le 30 juillet au plus tard. Mais depuis… Plus rien ! Silence radio total ! Personne ne répond à mes mails, le téléphone sonne dans le vide, le portable est aux abonnés absents. La seule fois ou quelqu’un m’a répondu c’est un enfant pour me dire que son père était absent !!!!
    Je ne sais plus quoi faire. Mon manuscrit est bloqué chez eux avec le contrat que j’ai signé (contrat qu’ils ne respectent même pas eux même !)

  19. Je les suis depuis quelques années via google maps : vous remarquerez que cet éditeur change très fréquemment d’adresse et qu’il s’agit souvent de maisons insalubres et inhabitables. Ils me font penser aux éditions Les 2 Encres qui ont fini par fermer : une perquisition avait même été menée chez ce pseudo éditeur dévoilant des stocks considérables de bouquins jamais vendus ou distribués. Je redoute le pire avec Terriciaë… Il faudrait une action en justice.

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