Lecture : La vérité avant-dernière, P. K. Dick

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2033-h350

Un enivrant Philip K. Dick, encore.

Ici, par crainte d’un conflit nucléaire entre la Russie et les USA, la plus grande partie de la population a été terrée dans des bunkers quinze avant le début de la narration. Sauf que la guerre a rapidement cessé, et une minorité se partage la planète sous la forme de domaines seigneuriaux en manipulant ceux qui sont sous terre pour leur faire croire à la nécessité de leur condition. Belle analogie de ce que vous pouvez observer autour de vous, que ce soit au travers des informations diffusées, des discours gouvernementaux et des manipulations parfois grotesques.

Le style s’est amélioré, ou alors je vais au-delà et n’y prête plus attention. Pour ce qui est du nombre de personnages il est limité à trois ou quatre personnages principaux et tout tourne autour d’eux de manière claire. À la lecture, il m’avait semblé ne pas comprendre le rôle de Nicholas Saint James, habitant d’un bunker qui remonte à la surface pour récupérer un rein. Sa ligne est ténue, en apparence, mais la clôture de l’histoire et notamment la toute dernière phrase réécrit complètement l’histoire. Grandiose.

Jean-Baptiste Pratt

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