La fin de l’été approche dans ma douce ville et les arbres commencent déjà à prendre la couleur des au-revoir. À la faveur d’un orage de chaleur, j’ai écris ce court texte.

La chaleur est étouffante depuis deux ou trois jours. Pas moyen de s’en protéger en fermant les volets (cela n’existe pas au Canada), et pas même une brise pour me rafraîchir.
Septembre approche et l’été qui vient de passer a été fade, pluvieux, frais au point que j’en ai ressorti ma couette. Alors, comme pour s’excuser, la saison vient nous faire un dernier adieu avant les chaudes couleurs de l’automne.
Vers la fin de la journée, le ciel se couvre, devient noir. Tonnerres, grondements et quelques éclairs zèbrent le ciel. Les grillons se taisent et l’eau s’abat sur la ville comme un torrent de fraîcheur. Peut-être que le métro s’arrêtera à cause de la surabondance.
Quelques heures plus tard, l’eau cesse de tomber sur le bitume et le ciel se dégage. La température est redescendue et les grillons se remettent à chanter.

Si vous avez une belle expérience de pluie, n’hésitez pas à la partager en commentaire !

Jean-Baptiste Pratt