Nous revoilà pour vivre la deuxième journée du Comicon ! Pour ceux qui ne comprennent pas le titre, c’est une traduction littérale du titre de ma série favorite de science-fiction.

Lorsque mon réveil sonne, mon premier réflexe est de le désactiver pour me rendormir et me réveiller dans « cinq minutes ». Évidemment je me lève une heure plus tard… Je me prépare doucement même si je sais que je vais être en retard. Il est 10h30 lorsque je me pose derrière ma table, je salue mes voisins et attend que quelqu’un vienne me parler. Arthur Suydam est arrivé, et j’apprends qu’il est l’un des dessinateur des Comics The Walking Dead. Son stand aura été occupé durant ses deux journées de présence. Il y a quelque chose d’inspirant à voir des gens qui ont fini par réussir en persistant, cela me motive à continuer de travailler.

Les gens qui passent me regardent, avancent dans un flux continu. J’ai une grande hésitation, dois-je attendre une heure pour l’éventualité que quelqu’un me parle ou me rendre à me rendre à la convention des acteurs de Battlestar Galactica ? Je me souviens de ma mère qui dit toujours « Un tien vaut mieux que deux tu l’auras », et je quitte ma table en laissant un mot !
Comme je me suis décidé à la dernière minute, je me faufile rapidement dans la foule, prend l’escalator et je cherche l’entrée de la salle. Mon passe est vérifié et je fais mes premiers pas dans la salle de conférence !
C’est une pièce immense, avec au moins 500 places assises (peut-être 1000, je ne suis pas bon pour évaluer ces choses). Les deux premiers carrés sont pleins et je m’apprête à m’asseoir plus loin quand, miracle, quelqu’un de l’organisation lance « J’ai une place ». Pas besoin de m’en dire plus pour que je me retrouve à la quatrième rangée en étant arrivé parmi les derniers. Je trouve étonnant de voir la salle aux trois quarts vides alors que les acteurs font partie d’une série si célèbre dans le domaine, surtout que le hall d’exposition est plein. Enfin…

Quelques minutes plus tard, le présentateur annonce les invités. Il y a le capitaine, le sous-capitaine, le scientifique et celui qui a eu enfant avec un robot (pour simplifier). Je suis émerveillé par le fait de voir les personnages devenir réel, c’est même agréable de voir qu’ils sourient vu la gravité de la série. J’attendais Lee Adama et Starbucks, mais il semble qu’ils n’aient pas pu se déplacer. Après une courte question du présentateur, des spectateurs posent des questions. Je vais essayer de vous faire un résumé de leur réponse, en vrac.
Ils étaient très intéressés par la qualité du scénario, le casting a impressionné les acteurs les plus jeunes. Ils ont fait une blague à Baltard en le laissant seul sur scène. À cause de la difficulté à enlever leur tenue de combat, le capitaine ne portait pas de slips.
L’impression générale qui en est ressortie est celle d’une équipe soudée où ils décompressaient par l’humour entre les scènes, que c’était aussi des gens réels (je sais cette réflexion est étrange).

Après cette heure magique, je suis retourné à ma table. Mon visage devait montrer une certaine lassitude, puisque la première personne qui m’a parlé était un enfant de 10 ans qui m’a dit « Personne ne s’arrête », nous avons eu une petite conversation et il a fini par dire que mon livre avait l’air bon. Ça fait toujours plaisir. Un peu plus tard, j’ai vendu mes deux premiers livres et cela m’a rendu heureux (dès lors mon salon était réussi).
J’ai rempli les creux en parlant avec la représentante de l’école, j’ai surtout observer ses techniques pour engager la conversation, elle était vraiment bonne ! En les appliquant rapidement, et un peu maladroitement, j’ai réussi à vendre deux autres livres la même journée, ce qui aura fait quatre graines semées ce jour-là.

Comme la veille, je pars un peu avant la fin et profite de ma soirée en faisant un dîner entre amis !